Attribution de la carte de presse : prise en compte des droits d’auteurs versés par La SAIF
Voici une bonne nouvelle pour les photojournalistes ! Les critères d’attribution de la carte de presse ont évolué : les droits d’auteur versés par La SAIF sont désormais pris en compte dans les calculs pour obtenir la carte de presse.
La CCIJP – Commission de la Carte d’Identité des Journalistes Professionnels – délivre chaque année la carte de presse permettant d’attester de sa qualité de journaliste professionnel·les selon un certain nombre de critères d’attribution dont celui du niveau de rémunération.
Les revenus issus de la réexploitation n’étaient auparavant pas inclus au moment du calcul de la rémunération des photojournalistes. Désormais : « Pour la réexploitation de ses contenus journalistiques, conformément au code de la propriété intellectuelle, le journaliste professionnel peut percevoir une rémunération en droits d’auteur. Cette rémunération découle de la loi dite « Hadopi » et/ou de la transcription de la directive européenne DANUM sur les droits voisins. Ces revenus complémentaires sont versés soit directement par l’employeur, soit par un organisme de gestion comme la Scam ou la Saif par exemple. Ils entrent dans le calcul de la rémunération journalistique. »
La question avait notamment été abordée à l’occasion des 9e Rencontres de la SAIF à Visa pour l’Image – Perpignan, en partenariat avec la SCAM, et dont le thème était : « Le Statut du photojournaliste. Comment exercer sereinement le métier de photojournaliste en 2022 ? ». Nous avions convié à participer à ce débat Catherine Lozach, présidente de la CCIJP.
La SAIF se réjouit aujourd’hui de cette avancée qui devrait permettre une augmentation de l’attribution des cartes de presse, outil de travail clé du métier de photojournaliste.