Nous sommes ravis de vous annoncer que le lauréat de la troisième édition de la Bourse SAIF / Benoît Schaeffer pour l’édition photographique est Samuel Bollendorff pour son projet de monographie avec les Éditions Textuel. La bourse a été remise à José Nicolas ce mercredi 3 septembre à l’occasion du festival international de photojournalisme Visa pour l’image – Perpignan.

Les membres du jury ont choisi de récompenser Samuel Bollendorff pour son projet de monographie Après moi, le déluge, mettant en lumière 25 ans de réflexions sur le pouvoir d’interpellation de la photographie.

Photographe franco-luxembourgeois, il interroge la place de l’humain dans les sociétés du XXIᵉ siècle. Pionnier du documentaire interactif et des projets transmédias, il explore les nouvelles formes d’écritures audiovisuelles et leur transposition dans l’espace public. Son travail photographique, ses films et ses installations alimentent son questionnement sur l’image et l’intime comme outil de réflexion politique.

Samuel Bollendorff reçoit une bourse d’un montant de 10,000€ afin de réaliser sa première monographie imprimée en association avec son éditeur Éditions Textuel.

Le jury de cette édition de la Bourse SAIF/ Benoît Schaeffer pour l’édition photographique s’était réuni en juin dernier et il était composé de :

• Pierre Ciot – Photographe et président de La SAIF
• Laetitia Guillemin – Iconographe indépendante et enseignante à l’École des Gobelins
• Delphine Lelu – Directrice adjointe de Visa pour l’Image – Perpignan
• José Nicolas – Lauréat 2024 de la Bourse SAIF – Benoît Schaeffer pour l’édition photographique
• Charlotte Vannier et Didier Bizet – Éditions Revelatoer (Maison d’édition du livre de José Nicolas)
• Lorenzo Virgili – Save Reporter
• Ericka Weidmann – Fondatrice et directrice de 9 Lives Magazine

Plus d’informations 

• Télécharger le communiqué de presse
• Retrouvez Samuel Bollendorff sur son site et son Instagram.
• Le festival Visa pour l’image – Perpignan se tient jusqu’au 14 septembre 2025
• Les bourses de la SAIF

Photographie : Samuel BOLLENDORFF-Après moi le déluge / CONTAMINATIONS – FUKUSHIMA
“On ne reviendra pas, notre héritage sera perdu, mais nos âmes sont encore dans cette ville…” Yasuharu Hashimoto, comme ses parents et ses grands-parents, avait fait construire sa maison à Futaba quatre ans avant l’accident. Aujourd’hui Tepco lui a rachetée pour la raser. Elle est sur le site de la future montagne de déchets radioactifs. Ses enfants de 12 et 14 ans ne se souviennent déjà plus de leur vie à Futaba.